La formation canadienne de natation artistique a conclu sa présence aux Séries mondiales de Paris avec des deuxièmes places aux épreuves technique et libre par équipe, dimanche.
Les Américaines (86,0680) ont devancé les Canadiennes (84,7341) au concours technique, alors que ce sont les Espagnoles (90,7000) qui sont montées sur la plus haute marche du podium à l’épreuve libre, 4,9333 points devant le Canada. Les Israéliennes ont obtenu le bronze aux deux épreuves.
« Beaucoup de filles dans l’équipe n’avaient jamais pris part à des compétitions internationales, alors nous voulions prendre de l’expérience. Et à cause de la COVID-19, ça faisait longtemps que plusieurs n’avaient pas pris part à des compétitions en présentiel », a expliqué Andrée-Anne Côté, qui avait fait partie de l’équipe canadienne qui s’est classée sixième aux Jeux olympiques de Tokyo.
Côté a nagé le programme technique en compagnie de Rosalie Boissonneault, Scarlett Finn, Audrey Lamothe, Raphaëlle Plante, Kenzie Priddell, Kiara Quieti, Kiana Aiko Sweet, Sydney Carroll et Alicia Rehel.
« Nous étions donc ici pour améliorer nos performances et nos pointages obtenus sont meilleurs en comparaison avec ceux obtenus lors de la compétition virtuelle faite au Canada », a ajouté la nageuse de 24 ans.
À l’épreuve libre, Côté a fait équipe avec Rosalie Boissonneault, Scarlett Finn, Raphaëlle Plante, Kenzie Priddell, Kiara Quieti, Alicia Rehel, Kiana Aiko Sweet, Sydney Carroll, Laurianne Imbeau.
La nageuse de Saint-Georges a mentionné ne pas être inquiète de l’écart de près de cinq points qui a séparé son équipe des Espagnoles à ce volet de la compétition.
« Nous avons un grand potentiel et nous ne nous en faisons pas trop pour l’instant. »
Pour la jeune équipe qui a commencé à nager ensemble seulement en janvier, l’avenir est prometteur selon Côté et ce séjour européen soudera encore plus la formation.
« C’est vraiment en compétition qu’on apprend à se connaître et à travailler ensemble dans les situations de stress », a-t-elle poursuivi, en ajoutant avoir aimé ressentir l’adrénaline de nager devant une foule.
« Tu entends la foule crier, les réactions et les mouvements qu’elle aime. Pour nous, c’est tellement plus le fun de performer dans ces conditions-là ! »
La prochaine escale des nageuses de l’unifolié sera à Budapest, en Hongrie, pour prendre part à une compétition nationale et aussi pour filmer des prestations qui seront présentées dans le cadre des Séries mondiales virtuelles de l’Open d’Australie prévu au début mai.
Les Canadiennes feront aussi une visite aux installations qui accueilleront les Championnats du monde, en juin prochain.
Rédaction : Mathieu Laberge
Photo : Communiqué de presse
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